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Roméo et Juliette
de William Shakespeare
Garnier Flammarion, 2000, 202 p (GF. Etonnants Classiques)
On n'a pas tous les jours de traduction de Pierre Jean Jouve et Georges Pitoëff. Celle de "Roméo et Juliette" est superbe . Shakespeare a cru devoir ajouter une scène finale où les Montaigu se réconcilient avec les Capulet, mais c'était une concession à la morale de l'époque. Une constante de Shakespeare est qu'il trouvait son sujet chez les autres. Seulement il y apportait une règle d'or : on pourrait dire que les personnages de "Roméo et Juliette" sont aux prises avec la stupidité des adultes, et qu'ils sont victimes de circonstances dans lesquelles ils n'ont aucune responsabilité. Ils ont bien autre chose en tête. Juliette ne triche pas : «Bien que je sois vendue, je ne suis pas prise encore...» On était franc avec les lecteurs, vers 1595.(http://www.lefigaro.fr)
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