Le grand troupeau
de Jean Giono Gallimard, 1931, 251 p. (Folio) Il n'y a pas que sur les champs de bataille que sévit la Grande Guerre. Sur les collines aussi, dans cette paix apparente faite de soleil et de campagne, on pille l'existence des familles qui attendent une fils, un mari, un père. Julia se languit de son mari Joseph, Madeleine de son amant Olivier. Les deux hommes livrent des batailles qu'ils ne comprennent jamais, marchent de place en place, aveuglément, et regardent leurs camarades tomber autour d'eux. Les deux femmes poursuivent seules leur existence de labeur, guettent chaque jour le courrier venu du front et lancent un regard amer à la place vide du lit à côté d'elles. Nos hommes, ils ne reviendront donc jamais ? |
Giono Jean.
Le grand troupeau.
Gallimard, 1931, 251 p.
(Folio).
Titre : | Le grand troupeau |
Auteurs : | Jean Giono, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Gallimard, 1931 |
Collection : | Folio |
ISBN/ISSN : | 978-2-07-036760-3 |
Format : | 251 p. |
Descripteurs : | |
Résumé : |
Il n'y a pas que sur les champs de bataille que sévit la Grande Guerre. Sur les collines aussi, dans cette paix apparente faite de soleil et de campagne, on pille l'existence des familles qui attendent une fils, un mari, un père. Julia se languit de son mari Joseph, Madeleine de son amant Olivier. Les deux hommes livrent des batailles qu'ils ne comprennent jamais, marchent de place en place, aveuglément, et regardent leurs camarades tomber autour d'eux. Les deux femmes poursuivent seules leur existence de labeur, guettent chaque jour le courrier venu du front et lancent un regard amer à la place vide du lit à côté d'elles. Nos hommes, ils ne reviendront donc jamais ?
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Note de contenu : | Ce qui frappe d'abord, chez Giono, c'est la langue, faite d'argot de Provence et de pure poésie, familiarité quasi-lyrique qui vise juste et touche au plus profond. Point de grand faits de guerre, ici, point d'histoire militaire qu'il faut réciter la main sur le coeur. La vie et la mort, simplement. La vie malgré tout, que même la guerre ne peut totalement anéantir. Dans son réquisitoire, Giono nous fait partager, chose assez rare pour l'époque, des morceaux d'existences sur le front et à l'arrière, mis bouts à bouts dans un ordre qui semble chronologique. Deux unités de lieux : les collines, vidées de leur jeunesse et de leur force, et le front, immense et indistingué, où sont venus se perdre et mourir les hommes. |
Nature du document : | fiction |
Exemplaires (1)
Support | Cote | Localisation | Section | Code-barres | Disponibilité |
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livre | R GIO | CDI | Rayon romans | 9782070367603 | Disponible |