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Et le ciel a oublié de pleuvoir
de Beyrouk
Dapper, 2006, 124 p.
Les premières pages sont peut-être un peu difficiles et pourraient rebuter, mais, ce premier cap franchi, le livre se lit facilement. Belle histoire sur les tribus des hommes du désert, chez qui les coutumes ancestrales, les violences, l'esclavage côtoient la modernité (intrusion de l'Etat et de l'Administration, de la politique, de l'Islam radical également). Dans ce contexte, la révolte de Mahmoud, esclave qui va arriver aux plus hautes fonctions de l'Etat moderne, va croiser celle de Lolla, qui ose affronter le chef de la tribu et fuir les noces qu'on lui impose.
Si Mahmoud et Lolla se retrouvent, c'est pour mieux assurer leur vengeance, revanche sur leur enfance maltraitée. Ce sera leur perte. Ils n'auront pas su prendre conscience, l'un que l'intérêt du pays primait (vanité des richesses et pouvoirs acquis par la bassesse et la violence), l'autre que le corps n'est pas la seule chose à considérer pour tenter de prendre pied dans le monde.
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