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Résumé :
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Le conte, au sens de l'énumération des épisodes d'un récit, s'est longtemps défini comme la narration d'événements réels. Mais au XVIIe siècle, le sens évolue et le terme de conte devient « plus ordinaire pour les fabuleuses et les plaisantes [histoires] ». Tel est le cas des Contes de Perrault, rassemblés en un recueil qui met en commun leur caractère merveilleux. Qu'il s'agisse de « La Belle au bois dormant » ou de « Peau d'Âne », ces récits racontent, dans un temps révolu ou imaginaire (« Il était une fois... »), l'histoire d'une métamorphose qui aboutit à un état merveilleux ou monstrueux. Une conclusion en forme de moralité oriente le sens du conte
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Note de contenu :
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Le rythme, la synthèse du récit court, apparemment sans effet de style, les images fantastiques font du conte le genre littéraire le plus universel. Nous connaissons tous les Contes de Perrault, qu'ils soient en vers ou en prose, qu'ils évoquent des fées, des animaux, des ogres, des princes ou des mendiantes. Nous les avons tous écoutés avec avidité, enfants, et gardons le souvenir d'histoires sans cesse racontées, relues dans différentes versions, dilatées, éternelles. Au point d'être surpris aujourd'hui de redécouvrir que « Le petit Chaperon rouge » ne fait que deux pages, et que « Peau d'Âne » est en vers...
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